• test a faire à voir et ainsi de suite, jusquà ce qu'il n'y ai plus rien

     

    C'est l'un des livres que j'avais lu à sa sortie, il y a quelques années et dont j'ai complètement oublié de mettre un avis sur mon blog. Je ne sais pas du tout pourquoi, probablement un oubli, bref, c'est chose réparée dès maintenant. Je l'ai relu pour le plaisir et être sur qu'il soit bien un coup de coeur, comme les précédents. Ce qui est toujours d'actualité, désolée Denis (xD). La couverture a pris en maturité, pourtant j'aimais bien les deux autres. Celle-ci fait plus "adulte", probablement parce que les personnages survivants ont muri.

     

    Marion écrit toujours ses carnets, afin de garder une trace de tout ce qui se passe. c'est par son biais que nous suivons leur aventure contre les zombies. Avec Jean-Michel, Cornélia, Fanny, Louis, Nelly et d'autres, ils ont crée une famille prête à tout pour se sauver les uns les autres. Chacun sa spécialité, même si pour l'une d'entre elle c'est plutôt le sauve-qui-peut. Des Zombies, il y en a de plus en plus. Ce virus, cette bactérie, cette maladie, peut importe ce qui a crée cette invasion est destructeur. Il se modifie, se transforme. c'est un troisième et dernier tome qui nous montre encore une certaine évolution de ce côté. Il ne s'agit plus de fuir pour ces adolescents presque adultes, il s'agit de se battre, de survivre pour avoir une chance inespérée de revoir un proche, un membre de sa famille.

     

    « Nous sommes des traumatisés en puissance, les victimes de la plus terrible guerre que l'humanité a connue. Nous ne survivons pas uniquement pour nous, mais pour ceux qui nous aiment. Je sais que cela fait de grands mots pour de simples ados, mais nous avons longuement discuté avec Hugo avant de vous trouver. Lorsque nous n'étions que tous les deux, nous n'avions que nos analyses pour tenir. Sans nos longs débats quotidiens, nous serions morts. Ou la démence nous aurait gagnés. Parfois, nous restions quelques jours terrés dans la cave d'une maison idolée ou dans un trou en pleine forêt sans vêtements propres, sans eau et sans nourriture, avec des nuées de zombies qui nous tournaient autour. À plusieurs reprises, j'ai failli me lever et courir droit devant moi tellement je devenais folle en attendant qu'ils partent. Leurs feulements, le raclement de leurs pieds sur le sol, leur odeur pestilentielle, tout me tapait sur les nerfs. Il ne se passait pas une seconde sans que j'aie envie de me jeter sur eux et de les frapper à coups de poing pour qu'ils arrêtent leurs rondes infernales. Heureusement, je ne l'ai pas fait parce qu'il était là pour m'épauler. Et vice-versa. L'un sans l'autre, nous aurions sombré. »

     

    Les épreuves sont toujours aussi douloureuses sinon plus. Mélina en sait quelque chose. Il n'y a pas que son cas qui démontre que l'humain ne montre jamais son vrai visage. Nous apprenons beaucoup sur l'Homme avec le grand H. Il y a ceux qui sont prêts à aider leur prochain, ceux qui sont prêts à les écraser pour passer, ceux qui veulent s'amuser avec les plus faibles... La solidarité que les personnages principaux ont crée, le lien fort qui les anime est remarquable. Dans un cas de guerre, non je n'imagine pas qu'un jour des zombies viendraient, je parle juste de guerre potentielle, est-ce que nous serions comme eux, ou comme ceux qui au contraire sont là pour dépouiller les autres ?


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